Le 25 mars 2023, malgré les intimidations des autorités, 18 observateur·ices ont assisté à la manifestation contre le projet de méga-bassine à Sainte-Soline dans le cadre d’un inter-observatoire dont faisait partie l’OGLP. Le rapport détaillé de l’interobservatoire, téléchargeable ci-dessous, révèle une stratégie de maintien de l’ordre excessivement violente, avec 3000 gendarmes déployés et plus de 5000 grenades tirées, causant au moins 200 blessés. Les autorités ont ensuite tenté de réécrire les événements à leur avantage, mais les observations de terrain contredisent leur version. Le rapport révèle entre autres faits accablants que les forces de l’ordre ont attaqué sans sommation et ont entravé les secours aux blessés.
- Présentation des observatoires
- La protection des observateur·ice·s indépendant·e·s et leur mission
C) Le fonctionnement de l’observation à Sainte-Soline
D) Méthodologie du rapport
E) La préfète des Deux-Sèvres et le préfet de la Vienne refusent d’appliquer les règles de protection due aux observateur·ice·s de la Ligue des droits de l’Homme.
II. La construction d’ennemis de l’intérieur « éco-terroristes » annonçant une répression exceptionnelle
A) Le contexte : une première manifestation le 29 octobre 2022
B) « Éco-terroristes » : disqualification du mouvement des anti-bassines par le Gouvernement. - La création d’un « ennemi de l’intérieur »
- La communication provocatrice des autorités avant la manifestation du 25 mars
C) Surveillance et contrôle généralisés de la zone : des citoyen·ne·s encadré·e·s - Le renseignement et la surveillance
- Les interdictions par les arrêtés administratifs
- Les contrôles motivés par les réquisitions du procureur de la République
III. Empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain
A) Le déroulement de la manifestation - 8H – 12H30 : Le trajet du campement à la méga-bassine : un contrôle à distance
- 12H30-12H50 : Rencontre avec le peloton motorisé d’intervention et d’interpellation
(PM2I) et premiers heurts - 12H50 – 13H30 : Arrivée à la bassine : une ligne de tirs infranchissable (12h50 – 13h30)
- 13H30 – 14H : Un déchaînement de violence à grands renforts de grenades explosives
(13H30-14H) - L’intervention du PM2I entre 13h41 et 14h03
- 14H08 – 15H08 : La trêve
- 15H08- 15H30 : Une brève reprise des affrontements
- Conclusion du déroulement
B) Focus sur les armes et le matériel utilisés par les forces de l’ordre à Sainte-Soline - Les armes
- Le matériel
- Le décompte de l’utilisation des armes
C) Quel qu’en soit le coût humain : les blessé·e·s de Sainte-Soline - Le nombre et la nature des blessé·e·s
- La prise en charge des blessé·e·s manifestant·e·s
- L’intervention des élu·e·s pour protéger les blessé·e·s des tirs du PM2I
- L’entrave au secours pour les blessé·e·s les plus graves
D) Les problèmes persistants d’identification des forces de l’ordre
IV. La répression et l’opération de communication post Sainte-Soline
A) La traque et la répression par les forces de l’ordre - Contrôles d’identité et fouilles massives des manifestant·e·s par les forces de l’ordre autour de Sainte-Soline
- Focus sur le Produit de Marquage Codé (PMC)
- La traque des manifestant·e·s blessé·e·s par les forces de l’ordre
B) Une communication gouvernementale visant à dédouaner l’action des forces de l’ordre - « À 12h40, il y a déjà des premières échauffourées avec les gendarmes puisqu’ils reçoivent des tirs de mortiers et des cocktails molotov »
- « Aucune arme de guerre n’a été utilisée à Sainte-Soline »
- « Non, les gendarmes n’ont pas lancé de LBD en quad »
- « Des milliers de personnes sont simplement venues pour faire la guerre »
C) Les attaques, intimidation et disqualification de la société civile - Les attaques contre la société civile mobilisée sur le sujet des bassines
- La disqualification, intimidation et les attaques contre la LDH et les observatoires
V. CONCLUSION
VI. ANNEXES
A) Confrontation du rapport de l’IGGN sur l’usage du LBD par le PM2I avec les observations
B) Chronologie des événements s’agissant de Serge D.
C) Témoignage anonyme concernant la manifestante placée en urgence absolue
D) Témoignage de Math de BNM concernant la prise en charge des blessé·e·s